L’intelligence artificielle investit petit à petit tous les domaines de notre vie personnelle et professionnelle et ce n’est assurément qu’un début! Le domaine des biotech n’échappe pas à ce phénomène avec peut-être pour particularité ke fait qu’il combine des données issues du vivant à d’autres technologies et bien sûr à des algorithmes.

Les tests de diagnostic par exemple bénéficient du cercle vertueux du « machine learning » : une fois que le « vrai » résultat est connu, cette nouvelle connaissance enrichit une base de données. Ainsi, la fiabilité du test augmente avec le nombre de tests réalisés. La machine apprend et restitue un savoir plus grand que celui qui a été renseigné initialement. L’AI devient alors un outil d’aide à la décision là où auparavant les médecins orientaient leur diagnostic sur la base de résultats issus d’études hétérogènes, le plus souvent réalisées sur un nombre limité de patients. Qu’en est-il alors de la protection de ces innovations ?

Elle doit être envisagée sous toutes ces facettes, en considérant aussi bien ses aspects biologiques, technologiques que méthodologiques. Ainsi, une innovation dans le domaine des Biotech peut donner lieu à différents types de protection. Si l’on considère à nouveau un test de diagnostic, il est possible de protéger par exemple de nouveaux biomarqueurs ou une combinaison particulière de biomarqueurs, un dispositif microfluidique pour le traitement des échantillons, la méthode de diagnostic, la méthode d’aide à la décision faisant intervenir un algorithme…. Avoir plusieurs cordes (entendez « brevets ») à son arc dans un domaine hautement concurrentiel est indéniablement un atout.

IP Trust est constitué d’une équipe pluridisciplinaire hautement qualifiée, habituée à travailler en réseau lorsque les inventions touchent différents domaines, pour générer plus d’intelligence… non artificielle !

Elsa Martin-Touaux, PhD